TELE 70

Téléfilm de 110 minutes

Première diffusion : samedi 7 septembre 1974 à 20h30 sur la 1^ière chaîne de l’ORTF

Réalisation : Michel SUBIELA

Evocation de Daniel HERAN et Michel BERTHIER

Adaptation et dialogues : Michel SUBIELA

Distribution :

Bernard VERLEY (Mesmer)

Nicole HISS (Oesterline)

Roger CROUZET (Desion)

Olivier NOLIN (Rodolphe)

Philippe KELLERSON (Franklin)

Teddy BILIS (le ligueur)

Jean LESCOT (Antoine)

Gérald DENIZOT (le père Hell)

André VALTIER (L’abbé Gasner)

Gilbert DAMIEN (Puységur)

Fred PERSONNE (Hervier)

Josette BOULVA (la malade)

Catherine SOLA (Mme de Lamballe)

André CASSAT (Montesquiou)

Jean BORODINE (Maurepas)

Julien VERDIER (le malade)

Georges AUBERT (Guillotin)

Pierre PLESSIS (Klinskorch)

Pierre LE RUMEUR (Bailly)

Joël BRION (le malade)

Raymonde ALLAIN (Mme de Coislin)

Jean-Pierre MUNU (le cocher)

et

Bernard CHARNACE

Jean-Claude SACHOT

Jean-Pierre MOREUX

Hélène BESANCON

Gabrielle DJIDOU

Sacha TARRIDE

Thème : à la fin du XVIIIième siècle puis en 1815, à Vienne et à Paris, les expériences d’un savant, inventeur du «  mesmérisme » ou magnétisme animal. Il plonge notamment ses malades dans un baquet rempli d’eau magnétique. Mais s’il rencontre du succès, c’est aussi grâce à ses yeux d’un bleu intense qui séduisent toutes les dames de la Cour. Seulement la chance finit par tourner…

Commentaires : dans la collection LE TRIBUNAL DE L’IMPOSSIBLE, ce téléfilm avait dû attendre 4 ans avant d’être diffusé, MESSMER étant alors le nom du Premier ministre de l’époque, et les responsables de la télévision craignaient les commentaires du type : hier soir, on a vu à la télévision un charlatan nommé Mesmer... Il s’agissait en réalité d’une évocation d’un personnage controversé de la fin du XVIIIième siècle, génie pour les uns, charlatan pour les autres. Bernard VERLEY est excellent dans le rôle titre, et la réalisation de Michel SUBIELA toujours aussi soignée.

Le téléfilm est disponible sur le site de l’Ina (www.ina.fr).

Téléfilm de 90 minutes

Diffusion : samedi 9 février 1974 à 20h35 sur la 1ère chaîne de l'ORTF

Auteurs : André DESVALLES et Michel SUBIELA

Réalisation de Michel SUBIELA

Distribution :

Muriel BAPTISTE (Clémence de la Faille/ Jeanne Le Coz)

Pierre LE RUMEUR (M. de Saint-Alban)

Joël BION (Georges de Garan)

Mirès VINCENT (Louise)

Pascale BERGER (Elisabeth)

Marcel CHAMPEL (le sacristain)

Serge MERLIN (le clerc de notaire)

Régis OUTIN (M. de la Faille)

Jean VINCI (le lieutenant de police)

Olivier NOLIN (l'homme au masque noir)

Daniel BERNARD, Billie CALLAWAY, Gilles CAPEL, Patrick JAMES et Jean-Pierre MATHIEU (les duellistes masqés)

Thème : au XVIIIème sièce, dans une petite ville de Normandie, un veuf inconsolable de la mort de sa jeune femme croît la retrouver mariée à un autre homme. S'agit-il d'une troublante ressemblance ou d'une mystification? A moins que la jeune femme ne soit une morte-vvante tirée de l'enfer par l'amour de son amant?

Commentaires : après plusieurs mois d'absence LE TRIBUNAL DE L'IMPOSSIBLE revent sur le petit écran avec cet épisode surprenant qui n'est pas suivi pour une fois d'un débat. En réalité Michel SUBIELA préparait une sorte de transition entre LE TRIBUNAL DE L'IMPOSSIBLE et une nouvelle collection consacrée aux classiques du fantastique en collaboration avec Francis LACASSIN. 

Cet épisode resté près de 4 ans dans les placards est présenté par André DESVALLEES comme inspiré par la " gazette des tribunaux " du 1er janvier 1843 qui rendait compte d'une pièce d'Anicet BOURGEOIS et Gustave LEMOINE "Séraphine de la Faille", dont il était affirmé qu'elle était basée sur des faits réels, ce que contestèrent alors certains auteurs de l'époque notamment Frédéric SOULIE qui revendiquait l'antériorité de l'histoire tandis que d'autres soutenaient qu'il s'agissait d'une histoire vraie qui se serait passée à Paris aux environs de 1700 du côté de la rue Saint-Honoré. Bien qu'il soit difficile de démêler le vrai du faux, on peut voir dans cette histoire une sorte de relecture du conte de la Belle au bois dormant : une jeune femme morte ressusictée par l'amour. 

Le plus intéressant dans ce téléfilm est sans doute l'interprétation de Muriel BAPTISTE qui trouve dans ce double personnage de morte-vivante un de ses plus beaux rôles, avec des ruptures de ton assez déroutantes et une liberté de jeu assez peu commune parmi les actrices de l'époque.

L'émission est disponible sur le site de l'INA. 

Téléfilm de 2 heures et 5 minutes

Première diffusion : samedi 30 mai 1970 à 21h20, sur la 1^ière chaîne de l’ORTF

Réalisation : Michel SUBIELA

Texte et adaptations : Michel SUBIELA

Décors : Pierre PEYTAVI

Distribution :

André VALMY (le roi Grallon)

Isa MERCURE (Dahuse et Magven)

Jean-Pierre HERCE (Gaël)

Roland MONOD (Guénolé)

Yvon SARRAY (le diacre)

Raoul GUILLET (le druide)

Mires VINCENT (Tuhata)

Eva SIMMONET (Olwen)

Gérard MUSY (Koran)

Pierre RICH (le baron d’Is)

Yves ARCANEL (premier baron)

André VAR (deuxième baron)

André CHAMPEAUX (Kaisa)

Christine CHICOINE (Ulrika)

Nicole JAMET (Liliane)

André CASSAN (l’officier)

Henri NASSIET (le conteur)

Et

Olivier NOLIN

BABEL

Le téléfilm était suivi d’un débat réunissant autour de Michel SUBIELA, Michel CARROUGES, Lucien BARNIER et Francis LACASSIN.

Thème : au Vième siècle, en Bretagne, la cité d’Is se retrouve engloutie après un terrible affrontement des forces du bien et du mal, qui est aussi l’affrontement des forces celtes avec la nouvelle foi chrétienne.

Commentaires : Faisant partie de la collection LE TRIBUNAL DE L’IMPOSSIBLE, ce téléfilm sut passionner les téléspectateurs de l’époque. Dans des décors plutôt réussis, Michel SUBIELA donne une vision très personnelle de la légende, la traitant, selon sa propre expression, comme une sorte d’opéra-fable. L’interprétation est solide, avec notamment un André VALMY très impressionnant dans le rôle du roi Grallon. Les décors sont superbes. Le téléfilm a été tourné en partie en décors naturels au cap de la Chèvre, dans le Finistère sud ainsi que dans la forêt de Huelgoat.

On précisera que selon la légende, la cité d’Is resurgira des flots lorsque Paris (Par-Is, soit pareille à Is) disparaîtra…

Le téléfilm est disponible sur le site de l’INA (www.ina.fr).

Téléfilm de 100 minutes

Première diffusion : samedi 24 janvier 1970, à 21h20, sur la 1^ière chaîne de l’ORTF

Réalisation : Pierre BADEL

Evocation dramatique : Hélène MISSERLY

Distribution :

Bulle OGIER (Florence Cock/ Katie King)

Michel VITOLD (William Crookes)

Robert PARTY (VOlckmann)

Loleh BELLON (Ann Crookes)

Maurice TEYNAC (Dr Cook)

Hélène DUC (Mabel Cook)

Raymond PELISSER (Basil)

Clément BAIRAM (Luxmore)

Madeleine OZERAY (Mrs Marryat)

Jean-Claude SACHOT (Elgie)

Le téléfilm était suivi d’un débat réunissant le Dr LEROY, secrétaire général de la Ligue française d’hygiène mentale, Jacques BARS, spiritologue, Michel ROUZE, journaliste scientifique et Francis LACASSIN, auteur notamment d’études sur Conan Doyle et sur Victor Hugo et le spiritisme.

Thème : en 1875, à Londres, un savant notoire et respecté enquête sur une jeune femme qui aurait le pouvoir de matérialiser un esprit. Il risque d’y perdre tout à la fois sa raison et sa réputation.

Commentaires : dans la collection LE TRIBUNAL DE L’IMPOSSIBLE, M. SUBIELA propose cette évocation subtile du spiritisme, inspirée d’une histoire vraie. Entourée d’une troupe de comédiens chevronnés dont Michel VITOLD, Robert PARTY et Hélène DUC, Bulle OGIER est étonnante dans le double rôle du médium et de l’apparition. Une belle réussite.

Le téléfilm est disponible sur le site de l’INA (www.ina.fr).