Téléfilm en 2 parties de 90 minutes
Diffusion : la 1ière partie, initialement prévue le mardi 20 décembre 1977 à 20H30 dans le cadre des DOSSIERS DE L'ECRAN, n’a pu être diffusée à cause des grèves. Elle a été reprogrammée le mardi 7 février 1978 à 20h30, toujours dans le cadre des DOSSIERS DE L’ECRAN et suivie d'un débat où participaient notamment Régine PERNOUD, Jean FAVIER et Jacques CONTAMINE. Une 2ième partie est prévue, qui devrait évoquer l'oeuvre du roi. (ce sera LOUIS XI, OU LE POUVOIR CENTRAL, 1979)
Adaptation et dialogues d'Alexandre ASTRUC et Roland LAUDENBACH,
D'après l'oeuvre de Paul MURRAY KENDALL
Réalisation d'Alexandre ASTRUC
Distribution :
Denis MANUEL (Louis XI)
Daniel GELIN (Charles VII)
Francine BERGE (Agnès Sorel)
Yves VINCENT (Philippe de Bourgogne)
Jacques DUBY (Olivier le Daim)
Emmanuelle STOHL (Jeanne d'Arc)
Thérèse QUENTIN (la cuisinière)
Christophe DAMIAN (Louis XI enfant)
Marie DEA (la duchesse de Bourgogne)
Nelly BENEDETTI (Marie d'Anjou)
Jean-Marie ROBIN (La Trémoille)
Jean BOISSERY (Charles le Téméraire)
Didier HAUDEPIN (le duc de Berry)
François CHAPELAIN-MIDY (le messager)
Franck STUART (le hérault)
François STEINER (Alençon)
Manuel BONNET (Bourbon)
Sabine HAUDEPIN (Marguerite d'Ecosse)
Gérard BERNER (Du Tillay)
Jocelyne BOISSEAU (Charlotte de Savoie)
Yvan VARCO (Courcillon)
Yves BARSACQ (le chapelain)
et
Fanny COTTENCON
François GRASCO
Louis NAVARRE
Evelyne DAMIAN
Alain SALOMON
Thème : vers 1440, en France, Charles VII, roi vieillissant, voit se dresser contre lui son fils Louis, le dauphin, le futur Louis XI, qui ne pardonne pas à son père d'avoir laissé brûler Jeanne d'Arc. Le dauphin épouse la fille du Duc de Savoie, désobéissant à son père qui tente de le déshériter au profit de son jeune frère. Pour échapper à l'armée du roi, Louis se réfugie alors chez son oncle, le duc de Bourgogne, ravi de pouvoir défier le roi de France dont il se prétend l'égal..
Commentaires : Alexandre ASTRUC, l'homme de la caméra-stylo, propose dans ce téléfilm une belle leçon d'histoire. Les décors sont superbes, inspirés des enluminures du Moyen-Age, et Denis MANUEL campe un dauphin Louis, déjà retors et sans scrupules mais animé par le souci de préserver les intérêts du royaume de France. Une oeuvre de prestige dont le secret a semble-t-il été perdu.