Feuilleton de quinze épisodes de 15 minutes
Diffusion : du lundi au vendredi à 20h15 sur la 1ère chaîne de l'ORTF à partir du lundi 27 mars 1972 Scénario, adaptation et dialogues de Colette DEREAL
Réalisation : Pierre COSSON
Distribution :
Colette DEREAL (Agnès)
Marc CASSOT (Vincent)
Laurence POSTEC (Marianne)
Anne ALEXANDRE (Zabeth)
René VIDAL (M. Vidal)
Gérard BARRAY (Bruno)
Yvon SARRAY (M. Wendel)
Madeleine OZERAY (Mme Fontan)
Thème : Agnès, brillante antiquaire, retrouve à Port-Baracrès sa fille de 13 ans qui vit chez son parrain, un homme ombrageux, maître de manège. Agnès à qui tout a réussi jusqu'alors, va voir peu à peu son univers s'effondrer. C'est d'abord sa boutique qui est la proie des flammes. Puis un inconnu s'attaque même à sa fille qui va finir par apprendre que son père qu'elle croyait mort est peut-être encore en vie...
Commentaires : succédant au feuilleton LE 16 A KERBRIANT ce feuilleton entièrement conçu par Colette DEREAL a été très vite oublié. Il ne manquait cependant pas de qualité, avec notamment un Gérard BARRAY assez étonnant dans un rôle assez ambigu, bien loin de ses rôles de PARDAILLAN et autres SURCOUF. Mais il est vrai que l'intrigue tournait un peu rond et semblait parfois plus proche du dépliant touristique que du feuilleton quotidien.
Il est à noter que l'ORTF a interrompu le feuilleton en plein suspense, alors que la jeune héroïne se retrouvait, désespérée, au bord d'un gouffre laissant les téléspectateurs sur leur faim. Cette interruption était due officiellement en raison des grèves et des exigences de l'actualité. Par ailleurs le plan de diffusion prévoyait la diffusion d'un nouveau feuilleton L'INCONNUE DU VOL 141 et, semble-t-il, ne pouvait être changé. La mésaventure du MANEGE DE PORT BARACARES avait déjà eu un précédent lorsque le feuilleton LA MARCHE DE RADETSKI avaiit été arrêtée sans préavis, un épisode assez scabreux se déroulant dans une maison close ayant soulevé la colère des téléspectateurs. Mais on chercherait vainement quelque chose de scabreux dans le feuilleton de Colette DEREAL et cette interruption de diffusion reste un mystère. Certains ont suggéré que les commissions parlementaires se seraient émues du caractère promotionnel trop marqué du feuilleton et auraient craint une publicité déguisée pour les mérites touristiques de la côte languedocienne...