Téléfilm de 95 minutes
Première diffusion samedi 10 février 1973 à 20h30 sur la 1ère chaîne de l'ORTF
Réalisation : Paul PAVIOT
d'après Albéric CAHUET
Distribution:
Michèle COUTY (Manoela Gonzales)
Hervé BELLON (Michel de Saint-Laur)
Jacques HILLING (maréchal Bazaine)
Patrick PREJEAN (lieutenant Meyran)
Véronique SILVER (Etiennette Cardan-Méryl)
Bernard ROUSSELET (Edmond Cardan-Méryl)
Marianne EGGERIKS (Moussia-Maria Bashkirtseff)
Madeleine VIMES (Mme Bazaine)
Jean-Paul TRIBOUT (ordonnance de Saint-Laur)
Alain NOBES (M; D'Avezac)
Raoul DELFOSSE (commandant Giordano)
Janine SOUCHON (la religieuse)
Marie-Claude DEVIEGUE (Mme de Javry)
Robert LE BEAL (Maréchal Mac-Mahon)
Jacques BERTHIER (comte Rialti)
Louise ROBLIN (Mme Bashkirtseff)
Roger PELLETIER (un ami du Prince Orloff)
Hélène ZUASTI (Duchesse de San Feliz)
Philippe KELLERSON (colonel Willette)
Henri MARTEAU (capitaine Béraud)
René RENOT (directeur de la prison)
Pierre FABIEN (médecin du fort)
Pierre DANNY (médecin-major)
Guy MAIRESSE (ex-capitaine Dolneau)
Said BOUSSOUAR (Alvarez)
Gérard DOURNEl (le juge d'instruction)
Max AMEL (un diplomate)
Marcel CHARVEY (un diplomate)
et
Henri VIRLOJEUX (général Verdon)
Thème : en 1873 et 1874, à Paris, dans l'île sainte-marguerite, à Cannes, en Italie et à Madrid, nous suivons l'histoire du Maréchal Bazaine qui "trahit" et capitule à Sedan devant les Prussiens, est enfermé au fort de saint-Marguerite, s'en évade et s'enfuit à Madrid. Le téléfilm se concentre sur son évasion spectaculaire, à travers les amours impossibles d'un jeune officier français commis à la garde du maréchal et une belle et mystérieuse aventurière mexicaine.
Commentaires : ce téléfilm évoque un épisode assez peu connu de l'histoire de France. La réalisation de Paul PAVIOT qui avait déjà réalisé le magnifique LE CHIEN QUI A VU DIEU, est sobre et efficace. Les jeunes amoureux maudits sont interprétés avec beaucoup de fougue par deux comédiens presque débutants, Michèle COUTY et Hervé BELLON, maris et femmes dans la vie, bien entourés par des comédiens chevronnés. La reconstitution de cette fin du Second Empire et du début de la IIIème république est très soignée. Robes, costumes, décors, hôtels particuliers, rien ne manque. Mais on aurait toutefois pu s'attendre à un peu plus de folie.