Feuilleton de 6 épisodes de 55 minutes
Diffusion des épisodes : à 20h35 sur TF1, le mardi 19 décembre 1978, le jeudi 21 décembre 1978, le mardi 26 décembre 1978, le jeudi 28 décembre 1978, le mardi 2 janvier 1979 et le jeudi 4 janvier 1979
Scénario, adaptation et dialogues de Jean ANOUILH
D'après l'œuvre de l'Abbé PREVOST
Réalisation de Jean DELANNOY
Musique de Jacques LOUSSIER
Distribution :
Fanny COTTENCON (Manon Lescaut)
Franck DAVID (le chevalier Des Grieux)
André REYBAZ (l’abbé Prévost)
Maurice VAUDAUX (Tiberge)
André DUMAS (Des Grieux père)
Jacques BALUTIN (Lescaut)
Gérard CAILLAUD (De Touzac)
Jacques MONOD (le gouverneur)
Jean-Michel FARCY (Blaise)
Lagos MEZEL (La Bélandière)
Bernard MUSSON (Lucas)
Philippe ROWDEST (le frère de Des Grieux)
Gabi BORDAS (Aglaé)
Jacques CASTELOT (Gauthier de Montrond père)
Bernard LE COQ (Gauthier de Montrond fils)
Maria BAKO (la propriétaire)
Thème : sous la Régence, élève dans un collège d’Amiens, Des Grieux se destine avec son ami Tiberge à la prêtrise. Mais, dans une auberge, il tombe amoureux d’une jeune femme, Manon, destinée contre son gré au couvent. Les deux jeunes gens décident de fuir ensemble à Paris. Peu à peu, faute d’argent, ils sont au bord du dénuement. Manon, contre de l’argent, se livre au riche fermier général qui habite en face de chez eux. Les jeunes amants se séparent, puis se retrouvent. Des Grieux entre alors dans une association de tricheurs puis accepte de se faire passer pour le frère de Manon après son mariage avec un riche et vieux seigneur. Ils fuient ensemble après l’avoir volé. Mais ils sont vite arrêtés et emprisonnés. Des Grieux parvient à s’échapper en tuant un portier, puis tente de faire évader Manon. Mais Manon est reprise et déportée en Louisiane. Des Grieux la rejoint au Havre et fait la traversée avec elle...
Commentaires : Jean DELANNOY, que le cinéma délaisse, réalise cette belle adaptation du roman de l’abbé Prévost avec tout son sens de la mise en scène. Fanny COTTENCON parvient à rendre son personnage de «femme fatale » attachant et émouvant. Quant à Jacques BALUTIN, il compose un personnage truculent et tire son épingle du jeu. L’adaptation de Jean ANOUILH, finement ciselée, est une belle réussite. Quant aux costumes et aux décors, ils sont tout simplement somptueux.